J’ai une idée de création d’entreprise mais je ne sais pas comment faire mon business plan.


« J’ai une idée de création d’entreprise mais je ne sais pas comment faire mon business plan. »
C’est une question qui revient souvent. Comment faire un business plan quand on a une idée de création d’entreprise.

La réponse est claire et simple: il faut s’y coller. Il n’y a pas de méthode magique. La rédaction d’un business plan c’est beaucoup de travail et beaucoup de temps.

Il y a des sociétés de conseil qui sont spécialisées dans la rédaction de business plan. Certaines sont très sérieuses, d’autres moins. Dans un précédent post sur le sujet, j’ai parlé de La Petite Etoile et de son site dédié au Business Plan : Le Business Plan.
Mais attention, ces aides ne doivent être qu’une aide. Ne vous trompez pas en les contactants. Elles ne vont pas vous sortir un business plan comme ça.

Le business plan doit être pensé, orchestré par les fondateurs de l’entreprise. Ce sont les fondateurs qui doivent diriger la rédaction du business plan. Ils doivent diriger sa rédaction mais aussi être capable de le reprendre car la mission de la société de conseil ne durera pas tout le temps. Ils doivent être capables de rentrer dans le détail des chiffres car si on leur pose des questions sur une partie precise du business plan, ils doivent être capables d’y répondre.

Le business plan matérialise l’idée des dirigeants. C’est la version chiffrée de leur stratégie. C’est donc un document important.

Il faut prendre le temps de le travailler car s’il est bien fait vous vous en servirez tout au long du développement de votre société.

Une société spécialisée dans la rédaction de business plan peut vous aider et elle vous aidera mais elle ne peut pas et ne doit pas le faire à votre place.

Article très intéressant de Flore Fauconnier du Journal du Net sur Spartoo et Zalando. On y parle aussi de Sarenza.


Voici un article intéressant de Flore Fauconnier du Journal du Net sur les trois principaux sites de vente de chaussures sur Internet : Spartoo, Zalando et Sarenza.
Il y a des informations sur les niveaux de chiffres d’affaires, sur le trafic,…

A lire sans aucune hésitation ! C’est par ici : « Comment Spartoo fait face à la déferlante Zalando« .

Entrepreneurs and roller coasters


I spoke to several friends this week. All of them are entrepreneurs.

Some of them were in a slowdown period while others were having a nice momentum.

But, all of them spoke about what we call among us « roller costers ».
One day, you’re having a wonderful revenue, everyone is calling you, they all want to work with you.
You have amazing sales, with a nice average basket, and a wonderful conversion rate.
And the following day or the following month, well, it is just the opposite. No sales. No phone calls. Nothing. Strictly nothing.

The fact is you don’t know what to do to change that because you’ve done nothing different. Last month it was working and now it is not. But you didn’t change a single thing in your marketing or sales campaigns.
You don’t know what to do.because you don’t understand what is going on and therefore how to.change this, how to improve it.

It’s incredibly difficult to handle these situations, these business ups and downs. And it affects your moral. It hurts.your moral. You get anxious, nervous and even depressed.

Being positive and.confident whith these roller coasters is exhausting and.almost impossible.

All of the entrepreneurs talked about thr.difficulty to manage these different periods of time. One day you’re on the top of the hill and the next day you’re down the hill.

So what can we do in order to overcome these ups and downs ?

Keep moving. Never give up. Keep looking forward. Everything will pay.

You have to admit that these roller coasters are part of the entrepreneur’s mindset. It’s classic. It’s part of the business and you have to admit it. It has nothing to do with you. So don’t worry, keep working for the long term. Everything you’re doing will have a positive impact. When ? We don’t know. But it will happen. For sure. Keep the big picture in mind and focus on the long term.

Shark tank : 5 raisons pour regarder et aimer la télé réalité des business angels et des entrepeneurs


Shark Tank. J’avais déjà entendu parler de ce programme par des amis et puis un soir, je me suis mis à le regarder.
Faire un programme de télé-réalité sur des business angels qui investissent dans des projets, je dois reconnaître, que c’est hyper audacieux.

Le principe est le suivant : des entrepreneurs en herbe viennent présenter leur projet à 5 investisseurs particuliers, les fameux business angels.
Les entrepreneurs viennent donc demander un investissement dans leur business en échange d’un pourcentage de capital qui sera détenu par les business angels.

La présentation est filmée, mise en scène, et les entrepreneurs repartent avec une réponse qu’elle soit positive ou négative. Il n’y a pas de « peut-être », de « on ne sait pas », de « on doit réfléchir », de « revenez quand vous aurez d’autres investisseurs ». Non. Les business angels sont de vrais business angels et pas seulement des particuliers qui paient l’ISF (ou un peu d’ISF devrais-je dire) et qui ont envie de défiscaliser. Non, là, nous avons de vrais BA qui investissent dans des sociétés parce qu’ils aiment ça et parce qu’ils pensent qu’ils peuvent aider grâce à leur expertise et leur carnet d’adresse.

La mise en scène est truculente : des liasses de billets sont empilés devant chaque business angels. Cette mise en scène serait impensable en France. Elle a dû d’ailleurs être jugée un peu trop provocatrice dans un contexte de crise car les liasses de billets ont été supprimées.

J’aime pour :
1. On y parle valorisation de société et contrôle de société sans aucun tabou
2. On voit la manière dont fonctionnent et pensent les business angels
3. On voit des entrepreneurs passionnés par leurs idées (qui sont parfois totalement saugrenues). Les présentations faites par les entrepreneurs sont souvent excellentes. Ils ont vraiment le sens du show ces américains.
4. On voit des entrepreneurs avec une excellente idée mais totalement incapable de la mettre en valeur et encore plus incapable de diriger une société
5. On y parle argent sans honte

Comme dans tout bon programme de télé-réalité qui se respectent il y a plusieurs saisons. Pour ma part, je trouve que l’épisode 2 de la saison 1 résume bien Shark Tank.

Je recommande vivement cette émission à tous les entrepreneurs en herbe ainsi qu’à tous les entrepreneurs qui sont sur le point de se lancer dans une levée de fonds.

La fin de l’eldorado e-commerce


J’ai lu un article très intéressant sur Frenchweb au sujet de la vente de Mister Good Deal.
Mistergooddeal

Pour mémoire, Mister Good Deal a été acquis par M6 en 2005 pour un montant proche des 40 M€ (je ne suis pas sûr à 100% de ce chiffre, mais je ne dois pas être très loin).
L’idée qui sous-tendait cette acquisition était la possibilité de envelopper es synergies entre M6 boutique, la partie télé-achat de M6 et le site internet Mister GoodDeal. Il s’agissait pour M6 de mettre un pied et plus si affinité dans l’e-commerce.

7 ans plus tard, le site Mister Good Deal est revendu par M6 à Darty alors que ce dernier a du mal à trouver sa place sur le web, coincé dans des problématiques de cross canal. Le bruit court que le prix de cession serait de 1€ !!!

Les chiffres de Mistergoodeal communiqués lors de l’opérations sont : 120 M€ de chiffre d’affaires pour une perte annuelle entre 6 et 8 M€.

L’article de Frenchweb met en valeur ce qu’est la réalité du e-commerce depuis quelques années maintenant.

Des e-commerçants coincés entre le marteau et l’enclume. Les sites de e-commerce sont confrontés à des coûts d’acquisition en hausse et à une guerre des prix sans précédant.

La hausse des coûts d’acquisition provient de plusieurs causes. A mon avis deux sont prépondérantes : l’augmentation des cpc de Google d’une part et d’autre part la multiplication des canaux d’acquisition qui nécessitent à chaque fois de nouvelles lignes budgétaires dans les P&L.
Il y a 6 ans, quand on analysait les coûts marketing d’un site de e-commerce, il y a avait trois au quatre lignes, cinq maximum : adwords, bien entendu, l’affiliation, les comparateurs de prix et le SEO. Aujourd’hui, il faut ajouter, le SMO, c’est à dire la gestion de la page Fans Facebook, la pub sur Facebook, la même chose pour Twitteŕ, Pinterest. Il faut également ajouter le retargeting, le RTB, l’e-mail retargeting, le sites d’achat groupés, les places de marché, et même les sites d’informations qui comme 20 minutes ont leurs pages de bons plans.

Tout cela a un coût : celui des budgets alloués et celui de l’équipe nécessaire pour faire tourner tous ces canaux.

A l’autre extrémité du spectre se trouve des sites comme Amazon ou CDiscount (tout juste rentable à 800 M€ de chiffe d’affaires). Ces sites écrasent totalement les sites de e-commerce ded taille moyenne et surtout ceux de petite taille. Ils maintiennent une pression sur les prix de vente des produits difficilement tenables pour leurs concurrents et une qualité de service exceptionnelle, du moins pour Amazon. Le service Amazon Premilum est d’une efficacité redoutable. Pour un abonnement de 50€ par an, les frais de port sont gratuits et vous êtes livrês le lendemain de votre commande. Aucun e-commerçant de taille moyenne ne peut offrir ce service pour 50€ par an.
Pris en tenaille entre des coûts d’acquisition élèves et des prix de vente à la baisse, les sites de e-commerces ont du mal à atteindre le point mort et quand ils l’atteignent, la rentabilité est maigre et difficilement pérenne.

Alors mon titre est un peu accrocheur mais en tout cas, nous ne somme plus dans la situation s’il y a 8 ans ou le e-commerce faisait rêver investisseurs et entrepreneurs.
Aujourdhuî, l’avenir du e-commerce est plus dans l’adaptation des groupes classiques à cette nouvelle donne qu’à l’apparition de pure players.

L’énergie : l’élément indispensable à tout entrepreneur


Je déjeunais avec un entrepreneur et un ami cette semaine. Sur le chemin du retour mon ami me dit qu’il était toujours étonné par l’énergie de cet entrepreneur. Il me dit qu’il avait remarqué cela chez la plupart des entrepreneurs qu’il connaissait : une incroyable énergie.

Cette remarque me rappela une conversation que j’avais eu la semaine d’avant avec un jeune entrepreneur que je coache. Il me disait que la création d’entreprise était vraiment excitante bien que très difficile. Depuis un an qu’il avait lancé sa société il avait appris plein de choses mais son principal étonnement venait de l’énergie qu’il fallait déployer quand on était entrepreneur.

Avant de se lancer, il avait lu des livres sur la création d’entreprise, il en avait retiré plein d’enseignements, mais il ne se souvenait pas avoir lu un livre qui abordait la question de l’énergie.

Pour moi, l’entreprenariat s’apparente à un marathon. Créer une entreprise est un long parcours. Mais, un marathon se court correctement avec une très bonne préparation.
Entreprendre n’est pas seulement courir un marathon, course deja difficile en soi. Entreprendre, c’est courir un marathon à la vitesse d’un 100 mètres. 42 km à courir avec la même énergie qu’un 100 mètres.

Vous trouvez la comparaison osée ?

Elle ne l’est pourtant pas. Tous les créateurs d’entreprise vous le diront.
Créer une entreprise demande une énergie incroyable. Une énergie qu’il faut déployer tous les jours pendant plusieurs mois et plusieurs années. Sans aucune pause.

Tout repose sur soi et sur soi seul. Si vous avez un associé, l’énergie requise sera un peu moins importante mais vous devrez toujours courir 21 km à la vitesse d’un 50 mètres. 🙂

Tout repose sur vous. Vous êtes la locomotive comme le disait Churchill. Vous tirez toute votre société. Vous devez faire bouger vos fournisseurs, vos prestataires, vous devez aller chercher le client avec les dents, vous devez faire avancer les démarches administratives, vous devez motiver vos salariés, mobiliser vos actionnaires,…

En peu de mot : vous devez tout faire avancer en même temps. Pas l’un après l’autre. Non. En même temps.

Mais, c’est cela aussi qui est grisant. Cette énergie qu’il faut activer et qui au bout d’un moment s’auto-génère, voire sécrète de l’endorphine. Elle nous fait planer.

Le plaisir de l’entreprenariat réside aussi dans cette énergie incroyable. Alors, si vous voulez la vivre, la sentir, allez-y foncez !

Je me lance tout de suite ou je travaille d’abord comme salarié pour acquérir de l’expérience et ensuite j’y vais, je fonce, je monte ma boîte ?


Quand je discute avec de jeunes entrepreneurs, des questions reviennent en permanence. J’ai déjà parlé de la confidentialité dans un article précédent. Une autre question concerne le moment opportun pour se lancer.
« je me lance tout de suite ou je travaille d’abord comme salarié pour acquérir de l’expérience et ensuite j’y vais, je fonce, je monte ma boîte » ?

J’ai été 10 ans salarié avant de créer ma société. Pendant ces 10 ans, j’ai travaillé en start-up puis dans un grand groupe du CAC 40. J’ai changé plusieurs fois de postes. J’ai eu des promotions. J’ai eu une équipe à encadrer. Bref tout ce qui fait la vie d’un salarié qui a envie de progresser.

Ces 10 années de salariat ont été très enrichissantes. J’ai appris un grand nombre de choses. J’ai progressé dans les sociétés dans lesquelles j’ai travaillé signe que ma hiérarchie était satisfaite du travail fourni.

Cinq ans après avoir quitté le salariat pour monter ma société, voici ce que je réponds aux entrepreneurs en herbe : « Au lieu d’attendre ma réponse, vous devriez déjà être en train de créer votre boîte ».

J’ai beaucoup appris en 10 ans de salariat, mais je dois reconnaitre que cela ne m’a pas vraiment préparé à la vie d’entrepreneur. Je l’ai dit dans d’autres articles, mais je le redis : créer une société est difficile, vraiment.

« Le succès, c’est d’aller d’échecs en échecs sans perdre son enthousiasme » disait Winston Churchill. On pourrait paraphraser et dire « entreprendre, c’est d’aller d’échecs en échec sans perdre son enthousiasme ». Cette citation met en valeur deux réalités de l’entrepreneur : la difficulté matérielle de la création d’entreprise et la force mentale du créateur d’entreprise.

La capacité à rebondir, la résilience comme on dit aujourd’hui, est très importante. Démarrer jeune permettra à l’entrepreneur de se tanner le cuir, de faire des erreurs sans que cela porte trop à conséquence.

La joie des petits succès, la plénitude procurée par les grands. La tristesse des petits mauvais résultats, le désespoir procuré par les grands. Vivre tout cela. Apprendre à le gérer. Apprendre à être capable de le dépasser.

L’accumulation de l’expérience voilà ce que doit privilégier un jeune entrepreneur.

Ces expériences lui permettront de se forger un caractère, une résistance. C’est ce qui est déterminant dans la création d’une entreprise.

Les compétences que l’on développe en tant que salarié n’ont rien à voir avec celles qui sont nécessaires pour réussir en tant qu’entrepreneur.

Attention, je ne parle pas ici des compétences techniques, mais de aptitudes morales, du « mental » comme on dit aujourd’hui. Le fait d’être un salarié performant à la progression rapide et fructueuse ne vous préparera pas à la vie d’entrepreneur.
Les facteurs clés de succès sont totalement différents.

Qu’il n’y ait pas de méprise. Le salarié aussi subit une forte pression. Il doit développer des compétences managériales quand on lui confie une équipe. Il doit apprendre à gérer sa hiérarchie. Il a des objectifs à atteindre. Il a meme pu être en charge de l’ouverture d’une filiale a l’etranger.
Ok. Très bien.
Cela lui servira un jour dans sa vie d’entrepreneur mais pas au début. Et le début peut durer longtemps.

Deuxième argument : les difficultés prennent une autre acuité lorsqu’on a une famille.
Plus vous attendrez pour vous lancer plus vous « risquez » d’avoir des responsabilités dans une autre sphère de votre vie : celle de la vie familiale.
Le salariat, en fait le CDI, est très confortable avec ses cinq semaines de congés payés, ses RTT, sa mutuelle, son CE, ses tickets restos ou son restaurant d’entreprise, son infrastructure de qualité,…
Renoncer sciemment à ce confort pour l’insécurité et la précarité du lancement d’une société est très difficile, particulierment lorsque l’on projette de créer une famille, voire lorsque l’on est en train de créer une famille.
Lorsque j’ai créé ma société, j’étais marié. J’avais trois enfants dont une fille qui venait de naitre. Dans l’équipe de la société dans laquelle j’étais employé, il y avait une personne qui m’appelait le kamikaze. Je suis content du choix que j’ai fait, mais avec le recul, je dois reconnaitre qu’elle avait raison. Il m’a fallu une forte conviction jumelée à une forte inconscience pour quitter tout ce confort.

Pour toutes ces raisons, et pour d’autres encore mais que je développerai dans un autre article, je suis convaincu qu’il faut créer sa société le plus tôt possible et que le passage par la case salarié n’est pas nécessaire.

Alors allez-y. Entreprenez !

L’entreprise du bonheur de Tony Hsieh. A lire absolument !


« L’entreprise du bonheur » de Tony Hsieh de Zappos.

J’ai lu ce livre il y a plusieurs semaines. Je l’ai dévoré en quelques jours.

Je lis régulièrement des ouvrages sur le management ou sur des entrepreneurs. L’entreprise du bonheur de Tony Hsieh est un livre différent, plus personnel.

Il est différent car il ne raconte pas l’histoire de Zappos mais celle de son dirigeant Tony Hsieh. Il est différent car il ne raconte pas la manière dont l’entreprise est parvenue a réaliser 1 milliards de dollars de chiffre d’affaires en moins de 10 ans, mais il raconte la manière dont Tony Hsieh a créé from scratch une culture d’entreprise exceptionnelle, pérenne et totalement corrélée avec l’activite de la société. C’est a dire une culture d’entreprise qui est le cœur de la société. Elle n’est pas au cœur de la société. Elle en est son cœur.

Zappos est peu connue en France où l’on connait mieux les entreprises qui ont copié son activité première : la vente de chaussures sur Internet.

Zappos a été créée en 1999. En 2009 elle réalisait 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires. Elle s’est faite rachetée 1,2 milliards de dollars par Amazon en 2009.

Aux États-Unis, Zappos fait partie des 10 entreprises mondiales où il fait bon travailler selon le fameux sondage du magasine Forbes.

Dans « L’entreprise du bonheur« , Tony Hsieh raconte sa vie, depuis son enfance jusqu’à la revente de Zappos à Amazon.

En simplifiant, le livre est divisé en deux grandes parties. La première qui se termine au chapitre « La croissance : marque, culture et pipeline » est dédiée à l’histoire de Tony Hsieh. Cette première partie commence avec un jeune garçon issu d’une famille d’origine asiatique qui n’a de cesse d’essayer de trouver une idée pour gagner de l’argent et créer un business qui marche. Elle continue avec ses études à Harvard, le premier emploi vite délaissé pour monter une société avec un ami de promotion. Cette société, Link Exchange, sera revendu 270 millions de dollars à Microsoft. Tony Hsieh devait toucher 40 millions de dollars à condition de rester 12 mois de plus chez Link Exchange. Sinon, il devrait renoncer à 20% de ce montant là. Et, c’est ce qu’il fit.

Vous me direz qu’il avait déjà plusieurs millions de dollars, somme qui est énorme encore plus quand on a moins de 30 ans. C’est vrai. Cependant, gagner 20% de plus en tenant quelques mois supplémentaires, c’est tentant.

Mais lui décida de partir. Il investit avec ses amis dans différents projets dont Zappos et aussi dans des appartements,…

Par passion et contrainte, il prit la direction de Zappos à une période où Zappos narrivait plus a lever de l’argent.

Ces pages sont passionnantes. Tout entrepreneur s’y retrouvera. Tony Hsieh partage ses doutes, ses angoisses. Il a conscience des risques qu’il prend. Il met tous ces œufs dans le meme panier, mais alors tous !

Il va jusqu’à vendre son superbe loft 40% de moins que son prix d’achat. Il réinvestit immédiatement cet argent dans Zappos afin d’assurer 6 mois, oui seulement 6 mois, de trésorerie a la société. Je n’en dis pas plus. J’en ai deja trop dit. Je vous laisse le plaisir de découvrir tout cela dans cette première partie.

La seconde partie est entièrement consacrée à Zappos et plus spécifiquement à la culture d’entreprise de Zappos.

Tout a commencé lors d’une séance de brainstorming. Tony Hsieh et les autres dirigeant de Zappos réfléchissaient à la mission de Zappos. Naturellement la première réponse qui fut donnée était de proposer le plus grand nombre de chaussures aux Internautes. Tony Hsieh eut l’intelligence de trouver cette définition trop restrictive. A ce moment là, Zappos Vendait uniquement des chaussures. Mais si Zappos décidait de vendre demain des sacs, des vêtements, des accessoires de mode ou d’autres choses encore plus éloignées des chaussures, qu’adviendrait il de la mission de Zappos ?

Pour Tony Hsieh, la mission de Zappos était de fournir le meilleur service possible, que Zappos vende des chaussures ou tout autre chose.

La culture de Zappos était née.

A partir de cette date, Tony Hsieh et ses associes ont eu un seul et unique objectif : le « waow effect » ou en d’autres termes surprendre. Surprendre les internautes en offrant une qualite de service exceptionnelle. surprendre les salariés en proposant des conditions de travail non moins exceptionnelles.

Cette deuxième partie du livre est concrète. Tony Hsieh donne de nombreux exemples de ce qu’il a mis en place. Son discours est entre-coupé de témoignages de salariés, de mini études de cas.

Je m’arrête la. Je vous laisse découvrir le livre. L’objectif de ce post n’est pas d’en faire une fiche de lecture mais de donner envie de le lire.

Un dernier mot sur le titre. L’entreprise du bonheur est un titre niais qui ne correspond pas avec le contenu sérieux du livre. Le titre anglais est « Delivering Happiness: A Path to Profits, Passion and Purpose« .

« Delivering Happiness: A Path to Profits, Passion and Purpose« , donc, est un livre à lire que vous soyez entrepreneur, cadre, en recherche d’emploi ou étudiant. Il vous apportera beaucoup tant sur le plan professionnel que personnel. C’est une véritable source d’inspiration.

Cela l’a été pour moi. A un tel point que j’en ai commandé plusieurs exemplaires pour les donner à ma Green Team en leur demandant de le lire. 🙂

Suite a cette lecture nous avons fait un brainstorming sous forme d’apéro ou nous avons parlé du livre. L’objectif était de voir ce qu’il nous avait inspiré et ce que nous pouvions appliquer à notre société. Il est en sorti de très bonnes idées dont je parlerai ici lorsque nous les aurons mises en pratique !

Vous pouvez également visiter le site de Tony Hsieh : http://www.deliveringhappiness.com/